Le Club de Golf Le Drummond, un petit bijou caché!

Par: Simon Lacroix

L’histoire entre moi et Drummondville

Ah, Drummondville, deux fois en moins de deux semaines. Cette ville m’a brisé le cœur en 2009, lorsque nous avons perdu la Coupe du Président lors du 7e match, 3-2. Même si près de 15 ans se sont écoulés, j’ai l’impression de me souvenir de cet événement comme si c’était hier. Nous étions à un match de la Coupe Memorial, un tournant potentiel dans ma vie, mais je ne m’en plains pas du tout. La vie a ses façons bien à elle. Si vous n’avez pas encore lu mon article sur le terrain de golf Heriot, le voici, ainsi que mon expérience avec Jake the Snake. Aujourd’hui, nous nous sommes rendus au Club de Golf Le Drummond pour une autre petite partie tôt le matin.

L’été a été difficile pour les terrains de golf en raison de conditions météorologiques peu coopératives. Les terrains sont gorgés d’eau, croyez-moi. La veille de ma partie au Drummond, il est tombé 20 mm de pluie, il était donc normal que le terrain soit légèrement détrempé pour un départ à 7h12. Nous avions prévu de jouer depuis les tees noirs, un parcours avec un slope de 137 et une longueur de 7000 verges. Heureusement, en raison du terrain humide, nous avons opté pour les tees bleus, car le parcours était incroyablement difficile à jouer.

Un terrain unique

Selon moi, le Club de Golf Le Drummond est unique au Québec. Il présente un style de type Links, avec de nombreux obstacles et une bonne dose de difficulté. Heureusement, les greens sont relativement simples, car s’ils étaient très ondulés, le parcours serait l’un des plus difficiles que j’aurais jamais joués. Jacob m’a expliqué que les conditions du terrain se sont nettement améliorées au cours des dernières années depuis que le groupe dirigé par Steve Lupien a pris en main la gestion du terrain.

Un semi “Links” avec beaucoup d’eau de l’ondulation et de la longue herbe, mon genre de terrain!

Steve, un ancien gardien de but de hockey qui a joué pour les Voltigeurs de sa ville natale, est également passionné de golf. Il a porté l’uniforme des Voltigeurs en même temps que Patrice Brisebois et Ian Laperrière. C’est un homme sympathique, animé par une passion pour le golf et son terrain. Selon lui, les améliorations apportées au parcours étaient nécessaires pour le hisser au niveau supérieur. C’était ma première visite au Club de Golf Le Drummond et je dois dire que j’ai été agréablement surpris.

En général, j’aime jouer sur des parcours de type Links, qui sont souvent assez longs avec des fairways généreux. Mais ce jour-là, les conditions étaient difficiles : le vent soufflait, les drives ne prenaient pas autant de distance que d’habitude, et le réveil à 5h30 commençait à se faire sentir. D’un côté positif, j’ai quand même passé un bon moment !

Passons au golf 
Parcours joué : Club de Golf Le Drummond
Joeurs: Jake Bibeau, Antoine Lamarche, Vincent Denoncourt
Score : 42-40
Argent perdu : 10 $

Front 9

Trou 1 : Les choses commencent sérieusement avec un par 4 comportant un obstacle d’eau à droite. L’approche au green n’est pas plus simple, car l’eau ainsi que deux bunkers menacent le green.
Trou 2 : Un long par 5 avec une allée accueillante. Si votre coup de départ est bon, le birdie est envisageable car vous aurez soit un pitch, soit un petit green pour votre approche.
Trou 3 : L’un des pars 4 les plus courts. Vous n’êtes pas obligé de jouer un drive ici, mais votre approche est cruciale, car les deux bunkers doivent accueillir plusieurs balles – d’ailleurs, trois de nos quatre balles ont fini dans les bunkers.
Trou 4 : Un bon par 3, où le green est à nouveau solidement défendu, surtout qu’un fer long est nécessaire pour attaquer le green.
Trou 5 : Facilement le trou le plus difficile du parcours, avec des obstacles hors limite à gauche et des obstacles et de l’eau à droite. Sans oublier que le trou mesure 433 verges depuis le tee arrière, et que deux bunkers s’ajoutent dans le fairway ainsi que deux autres au green. Un par ici serait un véritable exploit !
Trou 6 : Un agréable par 5, où la gauche n’est pas recommandée, tandis qu’à droite, l’espace ne manque pas. Les frappeurs longs pourront atteindre la trappe avec leur coup de départ et ainsi tenter d’atteindre le green en deux. Un des rares greens attaquables, profitez-en !
Trou 7 : Un autre par 3 plutôt difficile, avec de l’eau et deux bunkers pour protéger le green. Visez le centre du green, inutile d’être trop agressif avec tous ces obstacles.
Trou 8 : Un autre par 4 long (vous entendrez souvent ce terme), avec quatre bunkers dans les fairways et un autour du green. Heureusement, l’eau à droite ne devrait pas causer de problèmes.
Trou 9 : L’eau est clairement en jeu au départ, optez pour un club de moins si vous avez tendance à manquer votre coup à droite. Deux bunkers à droite du green rendent l’approche plus difficile. Autrement dit, restez à gauche pendant tout le trou !

La vue aérienne du 1,10 et 18 est splendide!

Back Nine

Trou 10 : Enfin un trou “facile”, pas besoin de driver ici, car les bunkers dans le fairway sont en jeu. Un petit fer vous laissera une opportunité d’attaquer le drapeau sur un green bien protégé.
Trou 11 : Un solide par 5 de 525 verges, avec de l’eau longeant le trou à gauche. Pour votre deuxième coup, visez le bunker à droite, à environ 100 verges du green – la meilleure vue !
Trou 12 : Un trou plutôt difficile, le 12. Un virage à gauche avec un petit lac en avant du green, qui est clairement en jeu. Deux bunkers protègent également bien le green.
Trou 13 : Probablement le par 3 le plus facile, bien que mesurant tout de même 176 verges. L’eau n’est pas en jeu, mais les deux bunkers le sont !
Trou 14 : Selon Jake, le plus beau trou du parcours – il n’a pas tort, même si, à mon avis, le 18 est incroyable pour finir. Un bois 3 suffit pour le départ. Un fer court à moyen pour le deuxième coup, avec une petite rivière devant le green, une fois encore, un coup intimidant !
Trou 15 : Un autre trou magnifique et unique, un virage à droite avec beaucoup d’eau en jeu ! Les frappeurs longs peuvent survoler l’eau, mais alors un bunker entre en jeu. Un fer pour atteindre les 150 verges ne vous trahira pas ! L’accès au green n’est pas simple, avec deux bunkers devant, surtout avec un drapeau à l’avant.
Trou 16 : Cela faisait un moment que je n’avais pas sorti mon pitching wedge sur un par 3, ce n’est pas le cas ici ! Encore un fer 6 en main, avec un drapeau à l’arrière.
Trou 17 : Un autre par 4 de plus de 400 verges – au moins, le départ n’est pas vraiment dangereux. Le green est une fois de plus solidement protégé par des bunkers. Si vous n’avez pas de wedge de 56 degrés dans votre sac, ce parcours vous mettra au défi !
Trou 18 : Enfin, le trou vedette, superbe du départ au green. Les longs frappeurs tenteront d’atteindre le green en deux, presque comme un “green insulaire”. Rien de mal à un petit deuxième coup, mais restez concentré car l’eau est en jeu. Le green est petit et intimidant !

Le 18 ième trou au Club de Golf Le Drummond est un trou spectaculaire

Un petit bijou Le Club de Golf Le Drummond

J’adore les parcours de type Links, et j’ai adoré ce parcours ! Un parcours unique au Québec, j’en suis convaincu ! Oui, il est long, mais les greens sont plutôt accessibles et réceptifs. Les bons frappeurs de fers peuvent bien s’en sortir ici, car la difficulté réside dans la longueur et le vent. Heureusement, le vent n’était pas au rendez-vous ce jour-là, mais avec les pluies de cette année, le parcours est encore plus long. Malgré tout, j’ai apprécié ma matinée. Nous avons joué en 4 heures et même si ce n’était pas ma meilleure partie, j’ai aimé découvrir un autre superbe parcours à Drummondville !

Bonne saison au terrain et à Steve,

Simon

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